10 jours en Anjou et Alsace-Lorraine (5 et fin)

Publié le par Phil Fossil

Samedi 27 juin 2015

Comme tous les samedis de bourse, pas question d'aller affronter les hordes de visiteurs de cette première journée “grand-public” !

On repart en sens inverse vers Sélestat, Markolsheim, Fribourg pour arriver à la grande carrière de Geisingen ouverte dans le Kimméridgien.

On grimpe tout en haut sur les tas de stériles bien végétalisés où, heureusement, les fortes pluies des mois précédents ont dégagé pas mal de fossiles : ammonites, bélemnites, brachiopodes, gastéropode, éponges, oursins, radioles et quelques beaux aptychii. (opercules d'ammonites)

Le ciel de plus en plus menaçant nous épargne fort heureusement, on redescend à la voiture avec un seau de fossiles. Mais une belle pluie nous frappera durant le trajet de retour, une première depuis pas mal de jours maintenant...

Un tantinet se rafraîchir, se changer, et on repart au resto habituel faire bombance avant de remonter au gîte se coucher.

Là aussi, les fatigues de 4 heures de route et d'autant de fouilles feront que l'on dort bien...

Dimanche 28 juin 2015

C'est déjà le dernier jour de bourse mais on débute en partant tôt pour visiter Tellure, musée local des Mines d'Argent. Si le musée lui-même n'a rien de phénoménal, la mine (en partie d'origine et en partie reconstituée) nous permet grâce à 880 mètres de galeries de se faire une bonne idée du travail fait à l'époque. (16ème siècle)

Quelques achats faits à l'échoppe, surtout des minéraux locaux, et on repart à la bourse faire quelques emplettes.

Je reprends d'autres fossiles chez le marocain de l'avant-veille, notamment de très grandes vertèbres de poissons, une vertèbre de la queue d'un poisson, et encore un peu de vertèbres de mosasaure.

D'autres bricoles sont encore achetées mais on repart assez vite dans l'après-midi : il faut que j'emballe tout cela pour que ça tienne dans les cagettes emmenées de Belgique, mais aussi finir de tout encoder dans un tableur afin de savoir où j'en suis...

Après un peu de “repos”, dernière visite de l'année à notre resto coutumier.

Lundi 29 juin 2015

Le tout étant plus ou moins en ordre, il suffit de tout descendre et (plus dur) caser dans le véhicule. A notre surprise ce dernier n'est pas trop chargé, il reste même beaucoup de place au dessus du chargement.

La première pause routière sera pour la carrière de Lixhausen, où on vérifiera les anciennes parties pour le Domérien et le Toarcien. Pas grand-chose, quelques blocs fossilifères, bélemnites isolées et bivalves mais vu les 31 degrés pas question de faire des escalades éprouvantes.

Après une assez longue route, un deuxième arrêt est prévu près de Strassen, où un énorme tas contenant de nombreux blocs du Sinémurien avait été visité il y a quelques mois déjà. Du monticule grand comme un terrain de footbal il ne reste plus aucune trace, sinon un champ de maïs où les plans, petits et bien espacés, permettent néanmoins de récolter deux sachets de Gryphaea arcuata, isolées et quelques-unes sur bloc.

La dernière “ligne droite” jusqu'à la maison prendra deux heures, le temps de décharger le véhicule et Yves repart.

Epuisant, crevant, mortel...

Mais vivement la prochaine !

Phil “Fossil”

Publié dans Comptes-rendus

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