Le club de Bougival chez les Belges ! (1ère partie)

Publié le par Phil Fossil

 

Ce week-end, opportunément prolongé du vendredi, nous guidions nos nouveaux amis du club géologique de Bougival dans la région anversoise.

 

Ce qui était l’occasion de revoir Francis, qui nous avait gentiment et très efficacement guidé dans les faluns de Touraine et le Poitou il y a déjà quelques longues années.

 

 

Vendredi 8 mai 2009

 

 

Arrivés au chantier anversois, où le nombre de voitures hollandaises était déjà important, nous nous équipons et montons à l’assaut du plateau sableux. Chacun s’installe et commence à pelleter, puis tamiser.

 

Quelques belles dents commencent à sortir et se regrouper dans nos boites.

 

Vers le milieu de l’après-midi, le vent commence à souffler avec une force jamais personnellement constatée sur place : un vent de sable digne du Sahara ! Il nous rend la vision très difficile, et s’insinue partout ! Dans les yeux, les oreilles, jusque dans les provisions pourtant amplement enfermées dans des boites et des sacs fermés ! Une vraie plaie…

 

Au moins, j’aurai ressenti ne fusse qu’une seule fois dans ma vie ce que peuvent supporter les pauvres fossiles sans défense soumis à la micro-sableuse de préparation…

 

Une moitié des participants abandonneront assez rapidement ce combat par trop inégal, les autres tenteront bravement de résister, vaille que vaille. La vision est réduite, personne ne sait combien de fossiles ne seront pas mis au jour à cause des yeux remplis de sable…

 

Au bout d’une heure ou deux le vent se calme, cessant de véhiculer du sable, mais il sera grand temps de regagner les véhicules pour rejoindre notre hôtel au centre d’Anvers.

 

La douche sera plus qu’indispensable, le sable glauconieux s’étant collé sur le moindre centimètre carré de peau soumis à la transpiration pour former une fine couche couleur kaki. Un double shampooing permettra malgré tout d’en éliminer la plus grande partie...

 

La vaste place qui jouxte notre hôtel hébergeant quelques établissements de restauration plutôt prometteurs, nous jetons notre dévolu sur une brasserie qui nous accueille et nous  propose d’excellents plats copieux autant que hautement reconstituants.

 

Le prix prohibitif du petit-déjeuner à l’hôtel nous entraine à demander au patron de cette brasserie de nous servir un breakfast le lendemain matin, lequel sera sans doute moins imposant mais plus accessible pour la majorité d’entre-nous.

 

Il est enfin temps de rejoindre nos chambres, notre état de fatigue devenant réellement préoccupant…

 

Quelques fossiles marquant trouvés cette journée un peu écourtée :

 

Une superbe vertèbre de dauphin ramassée en surface en arrivant, et une jolie vertèbre de requin dans le tout dernier tamis.

 

A suivre…

 

Phil « Fossil »

 

Publié dans Comptes-rendus

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O
''Punaise'', ça marche pas mal aussi !
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C
GrrrrrrrrPITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN PITA PURIN Scuses-moi, hein Phil, faut que je m'entraîne.
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C
WOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHMmmmmmmmmmrrrrrrbllllGnnnnnnnnnnnnnnnnnnPITA je m'étais endormi !Hein ?PURIN alors ? Non c'est parce que, au boulot, on essaye de se discipliner et de ne plus prononcer certains vilains mots. Alors on utilise des équivalents. PUTAIN c'est dur !OUPS
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A
Des photos, des photos !!!
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A
Des photos, des photos !!!
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