Le Carrefour de l’Europe mal rénové

Publié le par Phil Fossil


N. G. Publié le mardi 14 janvier 2014 à 05h38 - Mis à jour le mardi 14 janvier 2014 à 10h14


L’entrepreneur payera la note (650.000 €) de remplacement d’une pierre bleue chinoise de mauvaise qualité.

Les travaux ont commencé hier, aux alentours Carrefour de l’Europe, situé devant la gare Centrale, alors qu’elle est à peine terminée depuis trois ans. Plusieurs trottoirs près de la gare centrale doivent être repavés. En cause : l’entrepreneur des travaux, Wegebo, qui a utilisé, en partie, une pierre bleue chinoise de qualité inférieure et qui n’est pas en conformité avec le cahier des charges du projet.

Beliris, maître d’œuvre des travaux, a exigé que les pierres soient remplacées par de la pierre bleue du Hainaut, de bien meilleure qualité. Hier, les premières pelleteuses étaient acheminées sur place et le chantier était délimité. Il durera 95 jours ouvrables (pour se terminer, en fonction des conditions climatiques, pour la fin août).

Les travaux concerneront surtout les trottoirs le long de la rue de l’Infante Isabelle et le long du boulevard de l’Impératrice. Le chantier sera phasé pour créer le moins de nuisances possible. "Il y aura peu de perturbations pour la circulation automobile et les transports publics. De petites déviations seront mises en place pour la circulation piétonne", dit-on chez Beliris.

Sur la place elle-même, seules de petites réparations sont nécessaires. "Nous avons effectué quelques carottages pour vérifier la qualité de la pierre et cette dernière est conforme en cet endroit", explique Marianne Hiernaux, porte-parole de Beliris.

Le coût de ces réaménagements est estimé à 650.000 €. Ils seront supportés entièrement par l’entrepreneur Wegebo. "On ne pouvait pas se permettre d’avoir un problème dans plus de dix ans et perdre ainsi la garantie décennale. Le chantier sera un peu perturbant mais l’important est que ce n’est pas le Bruxellois qui doit payer la facture", commente l’échevin bruxellois de l’Urbanisme, Geoffroy Coomans de Brachène (MR).

"Les deux centimètres supérieurs des blocs avaient bien été confectionnés avec de la pierre du Hainaut, mais l’entrepreneur a utilisé de la pierre en provenance de Chine pour les parties inférieures", détaille encore l’échevin, pour qui il existe un risque que les pierres se brisent en cas de grand froid. "C’est arrivé au Mont des Arts, où de nombreux pavés chinois se sont fendus", ajoute-t-il, tout en précisant que la fraude a été très difficile à détecter. "On voyait à peine une ligne très fine dans la pierre qui pouvait être prise pour une veine parmi d’autres."

http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/le-carrefour-de-l-europe-mal-renove-52d4bf4b35701baedab8216d

Phil "Fossil"


PS. Je ne dis pas grand chose d'autre dans mon onglet "SPONSORS & SUPPORTERS". Nous avons la chance de posséder des ressources en pierre de taille absolument exceptionnelles, et nous faisons venir à grands frais et à coup de pollution mais aussi de chômage local des fournitures chinoises de mauvaise qualité !

Il est heureux que l'entrepreneur qui n'a pas respecté le cahier des charges prenne les frais de réaménagement à son compte.

A bon entendeur...

Publié dans Coups de gueule

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